Normandie-Niemen
Faute de moyens, le Musée est fermé aux Andelys depuis décembre 2010 mais un espace Normandie-Niemen a ouvert au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget au printemps Vous pouvez y retrouver les collections dans un bâtiment spécialement rénové et aménagé.

L'association du Mémorial continue d'exister, nous continuons d'entretenir la mémoire de tous ces hommes qui ont fait l'histoire du N.N comme nous l'avons toujours fait. Nous ne nous démobilisons pas et vous pouvez vous aussi nous rejoindre.

nouvelle adresse:
Mémorial Normandie-Niemen
Musée de l'Air et de l'Espace
Aéroport de Paris-Le Bourget
B.P. 173
93352 LE BOURGET cédex

Le Mémorial étant autorisé à recevoir dons et legs, il vous sera adressé un reçu fiscal.
Ainsi 60 % de votre don sera déductible de vos impôts. Merci de votre générosité.

Nous remercions tous ceux qui ce sont mobilisés pour sauver le musée aux Andelys.
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 Article paru dans LA CROIX le 7-10-2006

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Christian
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Christian


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Article paru dans LA CROIX le 7-10-2006 Empty
MessageSujet: Article paru dans LA CROIX le 7-10-2006   Article paru dans LA CROIX le 7-10-2006 EmptySam 27 Oct 2007 - 10:31

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2282864&rubId=4076

Article paru dans LA CROIX le 7-10-2006 Logo_lacroix_06
Normandie-Niemen enfin à l'honneur

La France et la Russie viennent de rendre hommage aux 96 pilotes français, dont 42 ne sont pas revenus, qui ont glorieusement servi en URSS de 1942 à 1945

Ils ont tous plus de 80 ans, mais ils ont tenu à être présents : en ce vendredi 22 septembre 2006, ils se tiennent droits sans jamais fléchir, dans la vaste cour du Musée de l’air et de l’espace du Bourget (Seine-Saint-Denis), en attendant l’hommage que doivent leur rendre, à eux et à leurs frères d’armes décédés, les présidents français et russe, Jacques Chirac et Vladimir Poutine.

Ce dernier séjournait en France et les deux chefs d’État ont choisi cette occasion pour organiser une cérémonie commune à la mémoire du Normandie-Niémen. L’émotion des sept vétérans français, auxquels se sont joints trois anciens de leurs collègues mécaniciens russes, est à son comble lors du dévoilement d’une statue montrant un pilote et son mécanicien scrutant l’horizon.

Tous se souviennent. Les deux pilotes, Roland de La Poype et Pierre Lorillon, comme les cinq mécaniciens, Jean Audibert, Georges Marcellin Georges Mazurel, Georges Mounier, André Peyronie. À la Libération, ils avaient atterri à deux pas d’ici, sur l’aéroport du Bourget, tout auréolés de gloire, dans les Yak à bord desquels ils avaient réalisé tant d’exploits dans le ciel russe contre l’ennemi nazi et que Staline leur avait ensuite donnés. Et depuis, l’indifférence, du moins en France. L’oubli, comme une chape de plomb, pour cause de guerre froide entre les deux blocs, libéral et communiste.

Tout avait commencé en 1941

Voilà pourquoi, tant de temps après, ils ont la larme à l’œil lorsque retentissent les deux hymnes nationaux en fin de cérémonie. Au sol, non loin de la statue, une plaque porte les noms des pilotes de l’unité disparus au combat. Tout avait commencé en 1941.

En juin de cette année-là, dès l’invasion de l’URSS par l’Allemagne, le général de Gaulle, qui se trouve à Londres, a en tête de dépêcher des soldats français sur le front de l’Est. Après mûre réflexion, il propose au maréchal Staline, au nom de la France libre, l’envoi en Russie d’une unité combattante aérienne : le groupe d’aviation de chasse n° 3, appelé Normandie et formé sur la base aérienne de Rayak, au Liban (1).

Comme les autres groupes de chasse ou de bombardement basés surtout en Afrique du Nord (Algérie), il est constitué de jeunes gens opposés au régime de Vichy et rassemblés après diverses péripéties individuelles. Il s’est déjà illustré sur des appareils britanniques en Syrie et en Libye contre les troupes de Rommel et contre celles restées fidèles au maréchal Pétain. Arrivés en décembre 1942 en terre russe, les 58 premiers volontaires – dont 14 pilotes – combattent aux côtés du 18e régiment de chasse de la garde russe.

Une inextinguible soif de revanche

« L’issue de la guerre est incertaine à ce moment-là, commente Georges Mazurel, mécanicien devenu par la suite pilote. En effet, personne ne parie sur les chances de l’Union soviétique de l’emporter. Elle est en partie envahie et n’a pas encore inversé le rapport de forces.

La bataille de Stalingrad semble s’éterniser. » Cela ne va pas arrêter ces « gamins », dont une bonne partie ont 20 ans à peine. Ils n’ont pas accepté que la France capitule devant les troupes d’Hitler « sans avoir combattu ». Et, rien que pour cette raison, ils ont une inextinguible soif de revanche.

Peu leur importe, donc, leurs petits moyens. Constituant un détachement réduit mais symbolique, ils parviennent à destination après un voyage long et compliqué par bateau et train, car ils ne disposent d’aucun matériel volant. Mais ils sont sûrs d’être du côté de l’honneur. Par ailleurs, ils sont chaleureusement accueillis en URSS.

Le titre de compagnon de la Libération

À Ivanovo, base du groupe située à 250 kilomètres au nord-est de Moscou, le groupe perçoit des avions de chasse russes Yak, qui sortent tout juste des usines et sont déjà réputés pour leur grande maniabilité. Les conditions climatiques sont rudes. Avec des températures variant entre – 25 et – 30 degrés, ils doivent – quand ils ne volent pas – faire tourner régulièrement les moteurs au sol le jour et les vidanger avant chaque nuit.

La première campagne du groupe, de mars à octobre 1943 se révèle d’emblée intense. Soixante-douze victoires (c’est-à-dire 72 avions allemands abattus) sont remportées, mais six pilotes sur 14 sont tués au combat, dont le commandant, Jean Tulasne.

En Russie, des dizaines d’écoles Normandie-Niémen

Animé par une fraternité entre aviateurs français et mécaniciens soviétiques, le groupe devient très populaire dans toute l’URSS. Un événement héroïque vient, toujours en juillet 1944, transformer cette notoriété en quasi-mythe : disposant d’un seul parachute, le lieutenant Maurice de Seynes préfère ne pas quitter son avion en proie à de graves problèmes techniques et se tuer avec son mécanicien russe plutôt que de l’abandonner, alors qu’il le transporte recroquevillé en soute, jusqu’à une autre base. Ce comportement exemplaire marquera durablement la conscience collective russe : de Moscou à Vladivostok, des dizaines d’écoles portent, aujourd’hui encore, le nom de Normandie-Niémen.

Fin 1944, à la veille d’une troisième campagne qui les mènera en Pologne, le Normandie-Niémen reçoit la visite du général de Gaulle. La plupart des pilotes rencontrent le chef de la France libre pour la première fois. Déclarés héros soviétiques, plusieurs d’entre eux sont également faits, à titre individuel, compagnons de la Libération. Rentrés en France avec un bilan de 5 240 missions dont 273 victoires, ils ne cesseront de cultiver entre eux la mémoire des disparus (42 tués sur 96 volontaires au total) et de perpétuer leur esprit de camaraderie en se retrouvant régulièrement dans l’Hexagone ou bien en Russie.

En cette fin septembre 2006, la cérémonie se déroule cette fois sur le sol français. Soixante ans après, la reconnaissance est officielle. As de la chasse, Roland de La Poype, 86 ans, qui a participé à toute l’épopée, plisse de satisfaction ses yeux malicieux. Pour sa part, Pierre Lorillon, qui avait rejoint le groupe pour la deuxième campagne, ne réalise toujours pas, à 88 ans, comment il a pu en revenir vivant, lui dont le Yak fut un jour coupé en deux en plein vol. Quant aux anciens mécaniciens, ils se revoient tous encore réparant les engins dans l’urgence pour assurer l’opération du lendemain : la victoire et – si possible – la survie des pilotes étaient au bout de leurs doigts.

Antoine FOUCHET

(1) Pour en savoir plus, on visitera le Musée-mémorial Normandie-Niémen des Andelys (Eure), créé grâce aux anciens du régiment. Tél. : 02.32.54.49.76.
Site Web : www.normandie.niemen.free.fr
et courriel : normandie.niemen@wanadoo.fr
On lira aussi Normandie-Niémen, d’Yves Courrière (Presses de la Cité, 410 pages, 22,90 €), et Ceux du Normandie-Niémen, d’Yves Donjon (Astoure, 224 p., 19 €, épuisé).
(2) Le régiment Normandie-Niémen fait actuellement partie de la base aérienne de Colmar-Meyenheim (Haut-Rhin).

***

Ce jour-là, le 11 octobre 1943

Impressionné par les exploits du « Normandie-Niemen » qu’il a envoyé un an auparavant sur le front de l’Est, le général de Gaulle signe à Londres une ordonnance accordant le titre de « compagnon de la Libération » à l’ensemble du groupe. Une décision pas si exceptionnelle, puisque le chef de la France libre a accordé ce titre à 18 unités combattantes des trois armes (armée de terre, marine, armée de l’air).

Il a aussi fait « compagnons » quatre communes (Île-de-Sein, Grenoble, Nantes, Paris, Vassieux-en-Vercors). Par ailleurs, 1 038 personnes, dont 260 à titre posthume, ont été nommées «compagnons». 21 membres du groupe «Normandie-Niemen» ont, en outre, reçu cette récompense à titre individuel.


Ils sont rapidement remplacés par des renforts venus d’Afrique du Nord, tandis que les mécaniciens passent la main à des collègues russes afin d’aller servir pour la France libre sous d’autres cieux (Palestine, Égypte, Algérie). Et, dès le 11 octobre, l’ensemble de l’unité – qui, après 1945, donnera son nom à un régiment de l’air de l’Hexagone (2) – se voit attribuer par le général de Gaulle le titre de compagnon de la Libération.

La deuxième campagne commence en mai 1944. Le front se déplace en Biélorussie, puis en Lituanie. Les combats redoublent d’intensité au-dessus du fleuve Niémen. Les victoires s’accumulent, et des disparitions de pilotes sont encore à déplorer. En quelques semaines, le fleuve est franchi et les troupes allemandes reculent de plus de 200 kilomètres. En juillet, Staline décide de décerner à l’unité, à titre de récompense, la dénomination « Niémen ». D’où sa nouvelle appellation : Normandie-Niémen.
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http://Memorial-Normandie-Niemen.com
 
Article paru dans LA CROIX le 7-10-2006
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